La Salette-Fallavaux (Isère) -- Basilique Notre-Dame de La Salette

Classe

Lieu

Nom

fre La Salette-Fallavaux (Isère) -- Basilique Notre-Dame de La Salette

Autre(s) forme(s) du nom

fre La Salette-Fallavaux (Isère) -- Notre-Dame de La Salette
fre Notre-Dame de La Salette
fre Basilique Notre-Dame de La Salette

Identique à

Latitude

44.85892 N

Longitude

5.97862 E

Coordonnées

44° 50′ 28″ nord, 5° 58′ 33″ est

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Identifiant pérenne

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fre La Salette-Fallavaux (Isère) -- Basilique Notre-Dame de La Salette

Description

Notre-Dame de la Salette est un sanctuaire catholique consacré à la Vierge Marie, situé au-dessus du village de La Salette-Fallevaux, dans la montagne au-dessus de Corps en Isère, et érigé sur le lieu d’une apparition mariale. C’est le 19 septembre 1846 que la Vierge serait apparue à cet endroit à deux jeunes bergers, Mélanie Calvat et Maximin Giraud. Cette apparition miraculeuse est reconnue par l’Eglise en 1851 et un sanctuaire est consacré sur le lieu du miracle en 1879 et devient un haut lieu de pèlerinage.
Au XXe siècle, dans le mouvement de conversion des intellectuels français au catholicisme, La Salette sera mise à l’honneur notamment par Joris-Karl Huysmans qui y fait un pèlerinage en 1891 et en écrit le récit dans « Là-haut ou Notre-Dame de La Salette » qui ne sera publié que de manière posthume. Mais c’est Léon Bloy surtout qui fait de ce sanctuaire une des étapes obligatoires du parcours de conversion de ses filleuls et filleules, comme les Maritain qui entreprennent un voyage à Rome pour défendre ce pèlerinage : Léon Bloy publie trois ouvrages sur Notre-Dame de la Salette après s’y être rendu pour la première fois en 1879 : « Le symbolisme de l'apparition » (1879-1880), « Celle qui pleure » (1908) et « Introduction à la Vie de Mélanie » (1912). La Vierge de la Salette qui délivre un message de douleur, qui apparaît en pleurs pour demander au peuple qui s’éloigne du Christ de faire pénitence, parle particulièrement à ces convertis qui font le retour vers l’Eglise et surtout est considérée comme un sanctuaire à la hauteur des âmes mystiques. Léon Bloy l’oppose d’ailleurs à la Vierge de Lourdes, ouverte à tous : Notre-Dame de Salette répond à une lecture plus élitiste, où la conversion et les grâces spirituelles sont plus difficiles à atteindre, réservées à une élite intellectuelle. Dans son message, ils retrouvent leur condamnation de leur temps et du clergé de l’époque. En 1931, Paul Claudel lui consacre également un ouvrage, « Le Symbolisme de La Salette ».

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